Jazz à Vienne 2021 Médiathèque de Tassin mercredi 23 juin 2021 Aucun commentaire

Comme bon nombre d’événements, Jazz à Vienne s'est vu annuler ses festivités l'été dernier.


A l'occasion du grand retour des festivals, nous vous proposons de découvrir nos artistes préféré·es invité·es cette année.


Pour consulter, emprunter ou réserver les albums des artistes présent·es à Jazz à Vienne cette année, cliquez sur l'image ci-dessous !








Arlo Parks

À 20 ans seulement et en à peine deux EP, la chanteuse, poète et compositrice Arlo Parks est en passe de devenir l’une des musiciennes les plus importantes de la nouvelle scène britannique : icône queer et narratrice des préoccupations de la « génération Z », ses arrangements pop épurés, ses groove mélancoliques empreints de jazz et de soul, la poésie de ses textes oscillant entre cœurs brisés et espoirs fragiles ont toutefois fait d’elle bien plus qu’une idole éphémère de la Super Sad Generation.




Avishai Cohen Trio

Avishai Cohen, pour cet unique concert avec ce trio cet été, a choisi de poser ses valises à Jazz à Vienne, lui qui ces dernières années a si souvent fait chavirer d’ivresse le public du Théâtre Antique par la grâce de sa musique métissée aux fragrances épicées. Après avoir peu à peu ouvert son univers à la voix et aux mélodies des traditions séfarades, faisant ainsi évoluer sa musique ancrée dans le jazz moderne aux confins de la pop et de la world music, le contrebassiste a choisi de ressusciter la formation qui, au milieu des années 2000, lui permit de véritablement affirmer sa singularité. Avoir la chance de retrouver Avishai Cohen sur scène sera à coup sûr l’un des moments forts de Jazz à Vienne 2021.




Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce

Tête pensante du groupe Poni Hoax, qui au gré des années 2000 fraya avec succès dans les milieux postrock électro, Laurent Bardainne n’a jamais totalement coupé les liens avec les mondes du jazz, surfant de l’easy-listening distancié du groupe Limousine au free cosmique psychédélique du Supersonic de son compère Thomas de Pourquery. En réunissant autour de son saxophone Arnaud Roulin à l’orgue Hammond, Sylvain Daniel à la basse, Roger Raspail aux percussions et Philippe Gleizes à la batterie, son nouveau groupe Tigre d’eau douce propose une façon très contemporaine de court-circuiter les époques et les énergies pour créer du neuf !



Découvrir les disques de Laurent Bardainne à la médiathèque, en solo, avec Poni Hoax ou encore avec les excellents Limousine !




Richard Bona

À première vue, un monde sépare le pianiste Alfredo Rodriguez et le bassiste Richard Bona. L’un est né à la Havane à Cuba en 1985, l’autre à Minta au Cameroun en 1967. Pourtant, de leurs terres natales à la reconnaissance jusqu’à leur arrivée aux États-Unis, leurs parcours sont étonnamment proches : Richard Bona, alors fraîchement installé en France, tape dans l’oeil de rien moins que Joe Zawinul, qui voit en lui un digne héritier de Jaco Pastorius, l’invite à le rejoindre à New York et fait bientôt du jeune bassiste un élément clé de son Syndicate, tandis qu’Alfredo Rodriguez, prodige précoce, est très vite repéré par Quincy Jones, qui le prend sous son aile et entreprend de lancer sa carrière. Grâce au producteur, sa route croise bientôt celle de Richard Bona, qui collabore à son album Tocororo et signe avec lui la ballade Raices (racines), comme un clin d’oeil à leurs parcours jumeaux, avant de se retrouver régulièrement, en duo ou en formations plus larges. Pour leur premier concert ensemble à Jazz à Vienne, c’est en trio piano-basse-batterie qu’ils se produiront, sur un répertoire qui, de leurs influences cubaines au jazz en passant par l’Afrique et même la chanson, célèbre le socle commun d’expériences et de musiques qui les lie par-delà les générations.






Hommage à Michel Petrucciani


Michel Petrucciani (consacré musicien de l’année par l’Académie du jazz en 1981) a laissé une trace indélébile auprès d’un public qui a largement dépassé le cercle des initiés. Son charisme, son lyrisme généreux, sa technique phénoménale toute entière dévolue à la musique, ont replacé l’émotion au coeur du jazz. Michel Petrucciani fut aussi l’une des rares figures du jazz hexagonal à devenir une star internationale. À l’occasion de ce concert-hommage qui se veut joyeux et créatif, de grands noms du jazz actuel se réuniront pour célébrer le pianiste et compositeur disparu et interpréter ses plus belles compositions, parmi lesquelles Looking Up, September Second ou Rachid : Géraldine Laurent, Laurent Coulondre (tous deux Victoire du jazz 2020), Andrea Motis, Flavio Boltro, Franck Avitabile, Jacky Terrasson, Géraud Portal, André Ceccarelli investiront pour l’occasion la scène du Théâtre Antique. Sans oublier Tony (le père de Michel Petrucciani) et Aldo Romano (son « découvreur »), qui évoqueront par les notes et par les mots l’extraordinaire destin de cet artiste hors catégorie.




Imany


Voilà dix ans qu’Imany sortait son premier album, The Shape Of A Broken Heart couronné d’un large succès. Elle entamait alors on ne peut mieux sa carrière musicale, révélant une voix dont la profondeur et l’âpreté servaient idéalement ses chansons pop, soul et folk aux textes autobiographiques. Patiemment élaboré, son second album The Wrong Kind Of War gagnait en ampleur avec des arrangements plus sophistiqués accompagnant une transition vers des textes aux thèmes engagés, mais aussi une musique qui, sans rien perdre du charme de l’intime, pouvait tout aussi facilement devenir dansante et festive. Pour son troisième opus, à paraître cet automne, Imany incarne une prêtresse vaudoue imaginaire, en s’enveloppant dans un cocon de huit violoncelles pour réimaginer de grands morceaux de l’histoire des musiques populaires, de Donna Summer à Bob Marley en passant par Daft Punk, Madonna, Radiohead… Imany s’aventure par cette création originale au-delà des frontières qui séparent théâtre, danse et concert, initiant un dialogue entre sacré et populaire.



Découvrez enfin notre playlist Jazz à Vienne 2021 :


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